Animaux calédoniens

 

Voici quelques spécimens de la faune que l'on peut trouver en Nouvelle Calédonie

 

 

 

 

 

La roussette. oui elle fait partie de la famille des chauves-souris mais elle est beaucoup plus grande, elle peut atteindre 40cm et peser de 500 à 600 gr.

Il en existe plusieurs espèces, celle-ci est la roussette rousse, la plus grande.

Elle a un pelage très doux, une jolie tête effilée et aussi des canines pointues qui peuvent faire très mal: j'en parle d'expérience.

 

Ici elle fait partie du gibier. Et oui nous en mangeons: bouillie, rôtie ou en civet.  Sa chair a un goût fort mais c'est très bon.

Certains feront peut-être la grimace mais j'en connais qui mangent des escargots, des cuisses de grenouille et le comble pour moi...du lapin.

Bien sûr c'est de l'humour car je sais très bien que le lapin est un mets très apprécié en France mais ici ce sont surtout les métropolitains qui en mangent.

J'ai fait l'effort de goûter, c'est bon mais c'est quelque chose que personnellement je ne ferai jamais.

Tout cela pour dire que nous sommes tous marqués par les habitudes prises pendant notre enfance et par notre culture.

 

Je connais bien les roussettes car j'ai ainsi dire grandi avec. Mes parents en avaient deux apprivoisées, la première il l'avait eue  bébé car la mère avait été tuée au cours d'une partie de chasse.  Nourrie au biberon elle était devenue aussi douce qu'un chat. La seconde était une petite roussette de caillou que des amis leur avaient donnée déjà adulte.

Il y avait un grand jardin chez mes parents avec des arbres fruiters: le matin mon père les sortait de leur cage, les déposait dans un arbre où elles passaient la journée. Le soir il les appelait, elles descendaient vers lui et il les rentrait pour la nuit. Elles ne s'envolaient pas car elles ne savaient pas voler: ce sont des mammifères et ce sont les mères qui apprennent à voler à leurs petits. Elles faisaient des tentatives de temps en temps, grimpaient au sommet des arbres,  battaient des ailes,  partaient mais atterrissaient la minute suivante sur le gazon.  

C'est très intelligent et elles faisaient office de chien de garde; dès qu'un étranger s'approchait de la maison elles criaient et s'agitaient.

 

Contrairement à ce que pensait une de mes amies elles ne se font pas pipi ou autre chose dessus.  Lorsque le besoin se fait sentir elles se retournent, s'accrochent avec les griffes qui sont au bout de leurs ailes et ensuite reprennent  leur position habituelle, la tête en bas.

 

 

 

Elles ont été malheureusement trop chassées et il y en a beaucoup moins qu'avant. C'est pourquoi des mesures ont été prises et maintenant la chasse n'est plus autorisée que quelques mois par an , hors de la période de reproduction et la vente en est strictement interdite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici un bouvier australien.  Je ne pense que ce soit une race  de chien encore très connue en Europe mais ici il y en a beaucoup car c'est l'indispensable compagnon du broussard.

 

Nous l'appelons "chien bleu" à cause de sa couleur, bien qu'il y en ait également de couleur rousse et aussi "chien de bétail" car il a été introduit en Nouvelle Calédonie par les éleveurs de bovins.  C'est un chien robuste, intelligent et il apprend très vite à "travailler"  le bétail.

 

Ce sont les australiens qui ont créé cette race il y a bien longtemps en croisant des chiens qu'ils avaient apportés d'Europe avec des dingos, les chiens sauvages d'Australie; ces derniers ne se domestiquant pas.

 

Le chien bleu n'est pas seulement un chien de travail il est aussi un bon chien de garde, gentil qui s'est bien adapté à la vie citadine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une sauterelle de cocotier,  une bestiole bien calédonienne.  

 

 

Celle-ci a déjà une belle taille mais il y en a de plus grosses.  Elle mange essentiellement des feuilles de cocotier (d'où son nom) mais aussi tout ce qui est palmier et a un appétit féroce. 

 

Contrariée elle pousse des cris très impressionnants qui ressemblent à des grincements. Si une de ces bestioles vous tombe sur le dos, s'y accroche et se met à crier vous connaîtrez un joli moment de panique même si elle ne peut vous faire grand mal, seulement vous griffer avec ses pattes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le ver de bancoule: bien de chez nous lui aussi.

 

C'est la larve d'un coléoptère qui vit dans les forêts et elle se nourrit exclusivement du bois de bancoulier en décomposition.  C'est donc une petite bête bien propre puisqu'elle ne mange que du bois.  Pourquoi je dis cela? Parce qu'on la mange, cuite ou le plus souvent crue. D'un coup de dent il faut lui couper la tête et ensuite on mâche le reste. 

Chaque année il y a une fête dans un petit village de brousse et à cette occasion les plus courageux peuvent élargir leurs exprériences gastronomiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'achatina ou escargot géant d'Afrique.  

Pas calédonien d'origine mais a envahi tout le territoire. Importé accidentellement(?) il a trouvé ici un climat propice et a très vite proliféré.

 

 Il peut mesurer jusqu'à 20cm (celui de la photo est petit) et mange tout ce qu'il trouve; c'est un fléau pour les cultures.

 Il est comestible mais ne tente pas les papilles calédoniennes.

En Floride les américains dépensent des millions de dollars pour l'éradiquer mais c'est une guerre qu'ils vont perdre.

J'ai vu à la télé qu'il a mis le pied,( façon de parler), en France mais je ne pense pas qu'il s'implantera partout parce qu'il n'aime pas le froid. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La fourmi électrique

Arrivée accidentellement elle aussi il y a un trentaine d'années. Elle est minuscule, elle mesure de 1 à 1.5mm mais c'est une méchante.  Elle est redoutable car lorsqu'elle pique elle injecte un venin et c'est douloureux, comme une brulûre, qui provoque chez certains (comme moi) une allergie.

 Elle n'a pas trouvé de prédateurs et a vite colonisé tout le pays.  Elle aime les endroits humides comme les forêts mais on la trouve aussi sur les îlots.

En ville on peut lutter contre elle mais en brousse c'est impossible. Lorsque les agriculteurs veulent ramasser le café ils doivent enfumer avant les endroits où ils travaillent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE CRABE DE COCOTIER

 

Fait partie de la famille des bernard l'hermite en général il pèse adulte dans les 4kg mais des spécimens auraient été découverts beaucoup plus gros (17kg?) . On le rencontre dans tout l'océan Pacifique; en Nouvelle Calédonie on ne le trouve que dans les Iles, il n'y en a pas sur sur la Grande Terre.

C'est un mets très apprécié mais il faut être prudent car il y a eu des cas mortels d'empoisonnement. En effet s'il aime particulièrement les noix de coco il mange également un peu tout ce qu'il trouve, plante, fruits, cadavres de rats, poissons et il lui arrive de manger des fruits d'un arbre qui sont toxiques à l'homme.  Lui apparemment cela ne le dérange pas mais lorsque sa chair est alors  consommée par l'homme celui ci peut en mourir.  Mais cet arbre pousse dans un endroit bien délimité et les accidents sont en fait très rares. (La photo vient du net)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE TRICOT RAYE

 

Il n'existe pas de serpent de terre en Nouvelle Calédonie. Celui que l'on voit sur la photo est le tricot rayé, un serpent de mer.  Il revient sur le rivage régulièrement, pour digérer entre autres et c'est pourquoi on le voit souvent, en particulier sur les îlots.

 

Son venin est plus puissant, paraît-il que celui du cobra. Pourtant il n'est pas craint car il est très timide, pas aggressif du tout.  Dès qu'il entend un peu de bruit il fuit.

 

Les accidents sont rarissimes et plutôt le fait d'un autre serpent de mer; trois accidents en 5 ans.

 

Autrefois d'ailleurs il n'y avait pas de stock de sérums en N.C.  et il fallait alors en faire venir en urgence d'Australie, pays voisin réputé pour ses serpents très, très méchants. Depuis quelques années un stock est constitué.

 

Ce tricot rayé est tellement commun qu'il est  devenu l'image d'une marque de vêtements et objets divers qui font le bonheur des touristes.  Notre petit ami est caricaturé en personnages calédoniens mis dans une situation de la vie quotidienne locale: on a le broussard dans une partie de pêche, de chasse,  le grèviste...

 

 

 

 

 

 

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23/05/2012
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